Qui sommes-nous ?

Promotion après promotion, chaque pouêteur·euse a contribué à façonner l’esprit et l’identité du Pouêt tel que vous le voyez aujourd’hui. C’est grâce à l’investissement de toutes ces générations que le Pouêt a pu évoluer, s’agrandir et se perfectionner. Retraçons ensemble l’histoire de cette fanfare, de ses débuts jusqu’à ce qu’elle est devenue aujourd’hui.

  2008-2015

La plus ancienne trace que l’on ait de la fanfare remonte à 2008, même si nous savons que sa création est bien plus ancienne. À cette époque, celle-ci porte le nom des Pélicans Claironnants, et compte une dizaine de membres qui arborent fièrement un costume de pélican. La fanfare est surtout là pour supporter les élèves de l’école aux différents tournois sportifs, notamment le Tournois Inter-Chimie bien connu des étudiants et faisaient parfois des sorties pour animer le 5e arrondissement. Pour l’anecdote, vous pourrez noter que pendant plusieurs années une tradition subsiste : après chaque répétition, les fanfarons et fanfaronnes se réunissent pour déguster ensemble des rillettes en récompense de leur efforts ! La fanfare rayonne pendant deux ans puis commence à perdre de la vitesse

  2016-2020

En 2016 l’association est relancée par les 135, et la fanfare prend un nouveau nom : elle s’appelle désormais la Good Good Music. Elle garde cependant le même objectif : supporter les pcéen·nes lors des tournois sportifs, faire des représentations à l’intérieur de l’école, et passer des bons moments à jouer entre fanfarons. Le costume de Pélicans est remplacé par des des habits motif léopard, et les rillettes par un verre de bière consommé pendant la répétition (pour le plus grand plaisir du bar de l’école) ! Attention toutefois à consommer le verre rapidement, car il avait vite tendance à prendre l’odeur de renfermé de la salle de musique un peu trop ancienne… La GGM prend peu à peu de l’ampleur jusqu’à compter une quinzaine de membres actifs en 2019. Malheureusement en 2020 les effectifs diminuent drastiquement à cause de l’enchaînement des confinements. Les quelques fanfaron·nes qui restent essaient d’organiser des répétitions tant bien que mal dans leurs appartements respectifs, qui s’accompagnent, comme le veut désormais la tradition, par un verre de la fanfare !

2022

La 140e promotion arrive à la fanfare : les fanfaron·nes restants de la GGM n'ont que la peña à leur apprendre, et beaucoup de 140 apprennent seuls leurs instruments. Seuls 5 braves fanfaron·nes restent toute l’année et réussissent tout de même à maîtriser 4 morceaux ! Ils continuent de s’habiller en léopard et jouent dans l’enceinte de l’école : une fois pour les chercheur·euses (qui n’ont malheureusement pas été très emballé·es), et plus souvent pour les élèves, qui eux sont moins exigeants et sont emportés par les morceaux proposés, quel que soit le niveau de la fanfare. Et c’est en septembre 2022 les 140 décident de rebaptiser la fanfare Le Pouêt ! Ils font également réparer par le plombier de l’école le soubassophone cassé depuis des années (nos 65h de TP par semestre nous forcent à avoir de l’imagination), réparation qui ne tiendra malheureusement pas très longtemps.

2023

2023 est une année riche pour le Pouêt, car les fanfarons se sont nettement améliorés et font leurs premiers évènements à l’extérieur. Leur première manche a lieu sur la place de la Contrescarpe qui va bien vite s’habituer à leur présence. Ils signent aussi des contrats pour supporter des courses contre le cancer des enfants, ou pour des marchés de street-food. En parallèle ils continuent de jouer pour les élèves, notamment lors des tournois sportifs. Ils rencontrent aussi l’Ernestophone qui est la fanfare de l’ENS Ulm, ce qui signe le début de l’amitié entre les deux fanfares qui joueront ensemble à plusieurs reprises. 

2024

En 2024 la fanfare continue de s’agrandir, car de nombreux 142 restent toute l’année, et en septembre les 143 viennent en masse. Mais surtout, les nouveaux présidents se donnent pour objectif de mettre pleinement en lumière le potentiel de la fanfare, et ils multiplient leurs efforts tout au long de l'année pour révolutionner l'association et lui faire prendre de l'ampleur. Tous les arrangements sont repris rendant les morceaux bien plus harmonieux, et les nouvelles musiques affluent : l'époque où la fanfare ne jouait que la peña semble bien loin désormais ! Chose rare dans l'histoire de la fanfare : de nouveaux instruments arrivent grâce à l’argent issu de ses manches et des financements inédits de l’école et des Alumni, conquis par cette nouvelle fanfare en puissance.  Le Pouêt change aussi de design, abordant un nouveau logo, du même bleu que les salopouettes qui remplacent le motif léopard ! Le niveau de la fanfare s'élève rapidement grâce à la motivation des nouveaux qui sont nombreux.ses à venir deux fois par semaine (peut-être que le verre du Pouêt et le dîner y sont pour quelque chose ?), et plusieurs manches sont effectuées avec les fanfares voisines, à savoir la RFF (fanfare de l’école des Mines de Paris) et l’Ernestophone (fanfare de l’ENS Ulm), ce qui permet aux fanfares de mieux se connaître, de passer des bons moments ensemble et de varier leurs musiques. 

2025

Avec 2025 et l'énergie nouvelle de la fanfare qui accompagne cette année, arrivent les premières tournées du Pouêt ! La fanfare compte maintenant près d’une cinquantaine de membres, dont la plupart ont pu se réunir à Lille et à Andrate (en Italie) pour jouer durant tout un week-end. Ces tournées font chaud au coeur aux membres les plus anciens qui voient leur travail porter leur fruit, et permettent à tous les fanfarons de partager de beaux moments ensemble, ainsi qu’avec le public. Ce dernier peut d’ailleurs désormais profiter de plus d’une vingtaine de morceaux sont maîtrisés par les membres de la fanfare ! Les tournées de l’année 2025 ont fait découvrir aux fanfarons et fanfaronnes présents que leur estomac pouvait s’étirer à l’infini pour déguster un welsh lillois, qu’à part dire '“Grazie !” et “Ciao !” leur niveau d’italien n’était finalement pas si bon que ça, mais surtout ils ont pu voir à quel point la musique rassemble et peut être source de joie partout où elle est jouée !

Et 2026 ?…